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guide de sagesse alimentaire

26/3/2013

 
  Notre rapport à la nourriture : quel est-il ? Où en est-on ? tout change, de nos jours, et tout change très vite. L’évolution et les modifications de l’environnement de l’homme, commencées au début du siècle dernier, se sont accélérées ces vingt dernières années. L’industrialisation de nos sociétés fait que la majorité de nos actes sont orientés vers la consommation et il devient de moins en moins simple de se nourrir, tout devient opaque...... La population d’obèses change, et on peut être effrayé à juste titre de l’orientation des traitements actuels. On assiste actuellement à la plus grande mutilation à grande échelle que l’homme peut s’infliger, et ce en toute légalité, avec une prise en charge par la sécurité sociale: le by-pass. Les obèses sont de plus en plus jeunes. il n’est pas rare de voir des enfants en France peser cent cinquante kilos, ne pouvant marcher. Cette chirurgie bariatrique largement vantée pour son action «efficace et positive » dans les obésités réfractaires est le fanion/stigmate/reflet de notre incapacité collective à combattre la maladie du savoir-vivre. Il est nécessaire que l’homme fasse un retour sur lui pour retrouver les éléments essentiels de son rapport avec la nourriture, lien subtil, intime et personnel qui ne peut que l’élever plutôt que le ramener, comme c’est le cas actuellement, vers la terre, puisque l’homme, du fait du développement de son obésité, devient plus large que haut. Il importe que l'homme respecte l'aliment et comprenne ce qui l'unit à lui et établisse un rapport plus vrai, plus satisfaisant, plus bénéfique avec les aliments. La voie de la sagesse alimentaire vous propose de connaitre les rythmes cosmiques, d'apprendre à être bien avec votre assiette, de vous ouvrir à toutes les nourritures, d'opter pour l'harmonie intestinale et de respecter le plus petit. Une façon de grandir au-dessus de son assiette.
     

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      Comment allez-vous? Comment vous sentez-vous? Nous sommes peu habitués à s’arrêter sur ces questions et il est souvent difficile d’y répondre. Beaucoup vivent en surface d’eux-mêmes, avec une conscience de soi très rétrécie, car happés et ballotés par le quotidien. Stressé, le corps souffre, les cortisols s’envolent, les thyroïdes se dérèglent, le cholestérol suit une inflation. Palper son intériorité fait peur, on colmate vite par une activité. Dans la vie, tout comme pour la musique, c’est le silence qui est le plus difficile à jouer. Nous ne supportons pas le silence ; or celui-ci nous nourrit et nous fait grandir. Ainsi, trop souvent, on ne sait rien de son intériorité, pourtant elle est là et souvent enflée d’une charge trop émotionnelle. On ne se donne pas le temps de penser: la société nous donne du tout à penser. On ressent des questionnements importants pour soi, mais le temps pour penser est envahi, compressé par le quotidien, les obligations, la course vers l’avoir sans aucun espace pour faire grandir son être.

 

      Que voulez-vous pour vous? Quand j’interroge des patients souvent hormonalement stressés, métaboliquement perturbés, affectés par leur vie et leur maladie, je me rends compte que leur souhait profond et unique est de se sentir mieux. Non pas de posséder ou de réussir. tout simplement : se sentir bien au fond, même si on sait que l’on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans sa vie, et que l’on n’a pas toujours la vie que l’on avait rêvée. Pourtant, on pourrai t croire que le bonheur est la consommation, que l’avoir est le but que beaucoup recherchent. Certains ont dépassé ce stade même s’ils se prêtent encore au jeu de l’achat. Quel bonheur pour un médecin quand un patient dit après quelques séances : je vais bien, je me sens bien !

 

      Comment vous sentez-vous avec votre alimentation? Les réponses sont plus compliquées, les insatisfactions nombreuses et il est facile d’être submergé par une vision pessimiste de notre condition alimentaire tant nous sommes ballotés entre l’hyper- consommation, la gourmandise, la culpabilité, la recherche de la minceur, la crainte de la maladie, le désir de rester en forme, le désir de ne plus avoir faim, la peur de l’aliment, etc. Un grand nombre de gens mettent en avant le fait d’avoir quelques kilos en trop, cuirasse bien bétonnée pour expliquer leur mal-être ou leur « mal à être ». Tout est mélangé dans nos têtes, ce qui fait que beaucoup se laissent aller à consommer machinalement, mais sans être véritablement satisfaits de la nourriture qu’ils ingurgitent. Peu mangent avec un sentiment de paix intérieure.

 

      Avec ce livre, j’ai essayé de vous amener vers une démarche qui me paraît bien au-delà de tout: la voie de l’harmonie, qui peut être atteinte lorsque l’on s’engage sur le chemin de la sagesse alimentaire. Abandonner la charge émotionnelle, les peurs que nous avons vis-à-vis de notre alimentation, pour avancer vers une voie plus sereine et constructive. Quitter la dualité pour développer son unité, un axe de vie unifié, centré, souple et non rigide, en ac- cord avec son intériorité tout en étant avec les autres. Le fait de se mettre en marche vers ce développement permet de prendre notre distance à l’égard des déviances qui sont le reflet de notre non-réalisation et du monde duel : drogue, dépression, suicide... avancer dans la connaissance alimentaire avec son silence intérieur perm et de personnaliser ses choix, trouver du plaisir dans la tempérance. La petite voie qui montre le chemin nous fait entrevoir que le bonheur et la sérénité sont possibles avec son alimentation, même si, pour certains, il faudra remettre en question son comportement alimentaire : un « connais-toi toi-même » est le chemin obligé pour parvenir à un apaisement. Ainsi, c’est notre sagesse qu’il faut développer, et notre relation avec la nourriture suivra. Sagesse ne veut pas dire rigidité, comportement lisse, sans fantaisie. C’est mettre de la vie, de la souplesse, acquérir le calme intérieur : la paix avec soi, son passé et les autres. Surtout, n’oubliez pas que l’état d’esprit au moment des repas est très important pour la digestion et l’assimilation. On doit accepter ce concept de psychologie de la digestion pour développer l’unité corps/esprit dans son alimentation. Le repas doit être une détente, une acceptation consciente de l’incorporation de la nourriture ; il ne doit pas être pollué par la colère, la crainte, le stress, un mauvais rapport avec l’aliment.

 

      Il est essentiel de se réconcilier avec son assiette pour mieux accueillir la vie.

 

     Découvrir les merveilles de notre organisme, regarder le monde autour de soi, la terre, et s’intégrer, se replacer dans notre environnement terre, vaste jardin de vie et qui nous donne la vie. Bien s’imprégner du fait que nous avons une relation très étroite et très intime avec notre environnement, que les nourritures sont multiples. Il faut aussi savoir garder une bonne dose d’humour et d’humilité – car on ne sait toujours pas ce qui est au centre de la terre et au bout de l’univers... on sait faire des manipulations génétiques, greffer des membres, congeler des embryons puis leur rendre la vie mais on ne sait toujours pas d’où on vient et où on va après notre vie terrestre.

 

      Ce n’est pas une dé marche égoïste, puisque par la voie de la sagesse alimentaire nous retrouvons le vrai sens de la diététique, le «savoir vivre»: un concept d’art de vivre, une bonne hygiène de vie, globale et intégrée dans son environnement. Il n’y a là aucune restriction, aucune frustration, au contraire une recherche d’harmonie et de bonheur qui se mène en développant son moi alimentaire et sa liberté. C’est ce chemin de calme et de douceur pour soi qui nous permet d’être bien avec ceux qui nous entourent, intégrés dans notre temps et notre environnement. Se rappeler qu’« il n’est qu’un luxe véritable, c’est celui des relations humaines » (Saint-Exupéry)

 

Paule Nathan  Guide de la sagesse alimentaire

 

 

 

 

 

Auteur : Paule NATHAN

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